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Ecologies of Publishing: The politics of translation

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In session 4 of the “Ecologies of Publishing” seminar series, we address the role of translation within publishing, both as translation between given languages and as translation between practices and epistemologies. What are the major obstacles faced by translators today? What are the differences between translation and interpretation? And how are practices of translation linked to issues of migrant, racial and epistemic justice? Participants in this session are Rita Abou Khalil, Jamille Pinheiro Dias and Myriam Suchet.

In this session on the politics of translation, we explore the role of translation within publishing, both as translation between given languages and as translation between practices, formats, worldviews, genres, economic systems and epistemologies. We build upon the discussions in session 2 on the stranglehold of the “academic industrial complex” over accessibility and “legitimate” forms of writing, and in session 3 on “bibliodiversity” in relation to biodiversity. What are the major obstacles faced by translators today and how do these vary between the “global north” and “south”? How is the practice of translation linked to feminist editing (as explored in sessions 2 and 3)? How are “heterolingualism”, the “unlearning” of dominant tongues, and the hospitality of translation vital for the task of decolonising publishing? We explore how translation and interpretation are key to the creation of “publics,” one of the aims of publishing, as well as to migrant, racial and epistemic justice. 

Speakers

is the director of the , where she also works as a Lecturer. In addition, she is an affiliated researcher at the Franklin Humanities Institute’s Amazon Lab at Duke University and the Center for Latin American and Caribbean Studies at UC Berkeley, both in the USA. Prior to joining the Ƶ, she worked as a Research Associate at the University of Manchester as part of the project Cultures of Anti-Racism in Latin America. Her studies involve environmental issues, Amazonian cultural production, Indigenous arts, and translation studies in Latin America, with a focus on Brazil. Before working in the UK, she was a postdoctoral fellow in Translation Studies at the University of São Paulo, where she also received a PhD in Modern Languages. As a translator, she collaborated with publishers such as Polity, Cosac Naify, 34, Ubu, Boitempo, Elefante, and OR Books, translating works by Ailton Krenak, Alfred Gell, Marilyn Strathern, Gayle Rubin, Elsa Dorlin, Françoise Vergès, Eduardo Viveiros de Castro, Marielle Franco, Pussy Riot, and Luiz Inácio Lula da Silva, among others.

Rita Abou Khalil is an English teacher and an American Civilisation Lecturer. She is an active member of the Language Justice Network, whose aim is promoting multilingualism and the use of the mother tongue. The network is composed of different collectives based in multiple Western and Eastern European countries that are called upon to interpret in activist events and with groups fighting any form of oppression because they believe that every struggle has to be international and thus should be multilingual. Each collective is independent although they can collaborate on some events and they share the same model: they all use their own DIY technical material and work with volunteer interpreters. Rita has been interpreting with , a collective based in Leipzig, Germany for three years. In summer 2023, they organised a camp in France to strengthen the ties in between the network and to spread awareness around language hierarchies and their work in the aim of starting a new collective in France.

Myriam Suchet searches and gets lost a lot (probably a sign that there is no road nor need for a journey, after all… ) Translating from French to frenches is her way of exploring side lanes where research, action and creation meet up, especially in a collective farm where she now lives and also at the Sorbonne Nouvelle University (Paris 3), where she teaches and orchestrates the Centre for Quebec Studies. Her PhD in Humanities (Concordia University, Montreal) / Doctorat de littérature comparée (Lille 3, France) dealt with post-colonial literature written simultaneously in various tongues and borrowed the notion of heterolingualism from both Naoki Sakai and Rainier Grutman. A first step of this research was published in 2009, under the title “Outils pour une traduction postcoloniale” (Archives Contemporaines, Paris). Since then, Suchet has published three books: L’Imaginaire hétérolingue (Paris, Classiques Garnier, 2014), Indiscipline! Tentatives d’UniverCité à l’usage des littégraphistes, artistechniciens et autres philopraticiens (Montréal, Nota Bene, 2016) and L’Horizon est ici. Pour une prolifération des modes de relations (Rennes, Éditions du Commun, 2019). Her research regularly reveals what goes on behind the scenes on the website and in published by éditions du commun (Rennes). She has committed several “hors formats,” such as a kit to unlearn any tongue, and also a .

Écologies de l’édition : La politique de la traduction

Dans cette quatrième séance de la série de séminaires « Écologies de l’édition », nous aborderons le rôle de la traduction au sein de l’édition, à la fois comme traduction entre des langues données mais aussi entre des pratiques et des épistémologies. Quels sont les principaux obstacles auxquels sont confrontés les traducteurices aujourd’hui ? Quelles différences entre traduction et interprétation ? Et comment les pratiques de traduction sont-elles liées aux questions de justice migratoire, raciale et épistémique ? Les participants de cette session sont Rita Abou Khalil, Jamille Pinheiro Dias et Myriam Suchet.

Lors de cette séance sur la politique de la traduction, nous explorerons le rôle de la traduction dans l’édition, à la fois comme traduction entre des langues données mais aussi entre des pratiques, des formats, des visions du monde, des genres, des systèmes économiques et des épistémologies. Nous nous appuyerons sur les discussions de la séance 2 à propos de l’hégémonie de l’édition universitaire (« academic industrial complex ») sur l’accessibilité et les formes « légitimes » d'écriture, et de la séance 3 concernant la « bibliodiversité » en relation avec la biodiversité. Quels sont les principaux obstacles rencontrés par les traducteurices aujourd’hui et comment varient-ils entre le « Nord » et le « Sud » ? Comment la pratique de la traduction est-elle liée à l’édition féministe (telle qu’explorée dans les séances 2 et 3) ? En quoi l’« hétérolinguisme », le « désapprentissage » (« unlearning ») des langues dominantes et l’hospitalité de la traduction sont-ils essentiels à la décolonisation de l’édition ? Nous explorons comment la traduction et l’interprétation sont déterminantes pour la création de « publics », l’un des objectifs de l’édition, ainsi que dans la perspective d’une justice migratoire, raciale et épistémique.

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est directrice du , où elle travaille également en tant que chargée de cours. En outre, elle est chercheuse affiliée au laboratoire Amazon du Franklin Humanities Institute à l’université Duke et au centre d’études latino-américaines et caribéennes de l’UC Berkeley (États-Unis). Avant de rejoindre l’Université de Londres, elle a travaillé en tant que Chercheuse associée à l’Université de Manchester dans le cadre du projet Cultures of Anti-Racism in Latin America. Ses études portent sur les questions environnementales, la production culturelle Amazonienne, les arts Autochtones et les études de traduction en Amérique latine, en particulier au Brésil. Avant de travailler au Royaume-Uni, elle a bénéficié d’une bourse post-doctorale en études de traduction à l’université de São Paulo, où elle a également obtenu un doctorat en langues modernes. En tant que traductrice, elle a collaboré avec des éditeurs tels que Polity, Cosac Naify, 34, Ubu, Boitempo, Elefante et OR Books, traduisant des œuvres d’Ailton Krenak, Alfred Gell, Marilyn Strathern, Gayle Rubin, Elsa Dorlin, Françoise Vergès, Eduardo Viveiros de Castro, Marielle Franco, Pussy Riot et Luiz Inácio Lula da Silva, entre autres.

Rita Abou Khalil est professeur d’anglais et conférencière en civilisation américaine. Elle est un membre actif du Language Justice Network, dont l’objectif est de promouvoir le multilinguisme et l’utilisation de la langue maternelle. Le réseau est composé de différents collectifs basés dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest et de l’Est qui sont appelés à servir d’interprètes lors d’événements militants et auprès de groupes luttant contre toute forme d’oppression, car ils estiment que toute lutte doit être internationale et donc multilingue. Chaque collectif est indépendant, même s’il peut collaborer à certains événements. Tous les collectifs partagent le même modèle : ils utilisent tous leur propre matériel technique bricolé et travaillent avec des interprètes bénévoles. Rita fait de l’interprétariat avec , un collectif basé à Leipzig en Allemagne, depuis trois ans. À l’été 2023, le collectif a organisé en France pour renforcer les liens entre les membres du réseau et faire connaître les hiérarchies linguistiques et leur travail dans le but de lancer un nouveau collectif en France.

cherche et se perd beaucoup. Son parcours littéraire s’est indiscipliné chemin faisant, quelque part entre la France et le Québec. Maîtresse de conférences à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 où elle dirige le Centre d’études québécoises depuis 2012, elle est aussi membre de l’Institut Universitaire de France. Elle a publié notamment trois ouvrages : L’Imaginaire hétérolingue (Paris, Classiques Garnier, 2014), Indiscipline ! Tentatives d’UniverCité à l’usage des littégraphistes, artistechniciens et autres philopraticiens (Montréal, Nota Bene, 2016) et L’Horizon est ici. Pour une prolifération des modes de relations, (Rennes, Éditions du commun, 2019). Ses recherches dévoilent régulièrement leurs coulisses sur le site de et dans de aux éditions du commun (Rennes). Vous pouvez aussi naviguer dans ce site internet arborescent . Le focus disponible sur le site de la compagnie Uz et coutumes offre un aperçu de ses derniers travaux: .